Sainte-Ode (2B) : Didier Genon rencontre les joueurs ce soir

Ce jeudi soir, c'est encore Grégory Touchèque qui se chargera de l'entraînement. Mais après l'entraînement, c'est Didier Genon qui prendra le relais. Nous vous proposons ci-dessous l'intégralité de l'interview publiée dans la Meuse de ce mercredi.
Pourriez-vous nous rappeler votre parcours comme entraîneur ?
Au niveau des équipes premières, j’ai déjà entraîné Cobreville. Chez les jeunes, j’ai entraîné les scolaires et juniors provinciaux de Bastogne, ainsi que les juniors provinciaux de Sainte-Ode.
Après une pause, vous revoici aux affaires !
On m’a contacté, je suis allé suivre trois matches de l’équipe afin de voir ce qui va et ce qui ne va pas. J’ai ensuite eu une discussion avec le président à qui j’ai remis un rapport. Nous avons décidé que nous pouvions faire quelque chose ensemble.
Selon vous, qu’est-ce qui va et qu’est-ce qui ne va pas ?
Il y a un manque de caractère. Pourtant, il y a de très bons joueurs de P2 dans cette équipe. Et un joueur ne devient pas mauvais en deux mois. Il va falloir faire prendre la mayonnaise, faire tourner le moulin. Je pense que l’on va trouver la solution.
Les entraîneurs qui vous ont précédé se sont plaints du manque de motivation des joueurs et d’un problème de présences aux entraînements.
C’est clair qu’il va falloir les mettre devant leurs responsabilités. Ils ont un contrat avec le club, un engagement à respecter. Je pense que nous sommes au début du renouveau de Sainte-Ode.
Qu’allez-vous faire jeudi soir, lors de votre entrée en fonction ?
L’entraînement sera donné par Grégory Touchèque. Ensuite, ce sera la présentation du nouvel entraîneur. Je connais déjà les trois quarts des joueurs. Nous allons tous parler. C’est la première chose à faire. Chacun devra faire son autocritique devant moi. C’est par ça que nous allons commencer.
Vous allez révolutionner l’équipe ?
Certainement pas. Ce que je veux, c’est leur rendre l’envie de jouer, de se battre, d’aller au charbon. Leur rendre l’envie de gagner. Vendredi, lors du match contre Orgeo, j’ai vu une équipe sans âme. Ce match aurait pu me dissuader mais je considère plutôt qu’il ne faut pas les laisser tomber maintenant.
Vous êtes coach jusqu’à la fin de saison. Et la suite, vous y pensez déjà ?
Nous allons tout d’abord achever la saison en cours. Ensuite, on va dire « et plus, si affinités ». Il y a beaucoup de choses à prendre en considération. Par exemple, voir comment mon message va passer. Mais si je vois que ça peut marcher, on pourra continuer.
Les autres équipes de la série, vous les connaissez ?
Je connais la plupart des équipes de la série. Avec mon commerce (NDLR : Didier Genon tient une taverne sur la Place Mac Auliffe à Bastogne), je reste au courant de l’actualité. J’ai des clients qui jouent à Bercheux, à Compogne, … Et puis j’allais quand même voir des matches.
Il arrive qu’après un changement d’entraîneur, on ne constate pas le véritable changement qui était attendu…
On pourra se faire une première idée samedi soir à 22h00, après le match contre Orgeo ! La balle est dans le camp des joueurs. S’ils ne veulent pas se remuer, ils savent eux-mêmes qu’ils iront droit dans le mur.












