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P1 : Vaux-Noville ne veut pas d'une série à 13

Écrit par Clément le 16 mars 2021.

Suite au départ de son président, le club de Saint-Hubert a pris des décisions fortes début février. L’une d’elles consiste à ne pas aligner d’équipe en P1 lors de la saison 2021-2022.

Pour le club, cela veut dire qu’il n’y aura qu’une équipe première et qu’elle s’alignera en P2. Pour les autres équipes de P1, il y a une conséquence directe qui ne plaît pas à tout le monde : la série ne comptera que treize équipes.

"Le règlement prévoit que l’on ne peut descendre en-dessous de quatorze équipes par série de P1 et P2", explique Guy Van Binst. "Nous attendons donc un nouveau règlement qui permette de n’avoir que treize équipes dans notre P1."

Du côté du CP, il n’y a aucun doute : la P1 comptera treize équipes. "Sur quelle base ferait-on monter une équipe de P2 ?", questionne Guy Van Binst. "Les places vacantes ne seront pas comblées. Il n’y a aucune manière de le faire sans léser personne."

Guy Van Binst reconnaît toutefois que la situation serait plus facile si notre P1 comptait seize équipes comme dans toutes les autres provinces.

"Passer à quinze, ce serait moins embêtant mais nous n’avons pas le choix. Dans une semaine environ, le règlement sera voté et ce sera dans le marbre."

On sait déjà qu’au terme de la saison 2021-2022, il y aura un montant de plus de P2 en P1 afin de ramener la série à quatorze équipes.

Du côté des clubs de P1, la situation ne fait pas sourire. "Je ne trouve pas du tout logique que l’on se retrouve à treize", déplore Stany Rossion, le président de Vaux-Noville. "J’ai sondé d’autres présidents, ils pensent comme moi. On peut demander une dérogation pour n’aligner que treize équipes mais seulement s’il est impossible de faire autrement. Ce n’est pas le cas."

Stany Rossion propose une piste pour avoir quatorze équipes : contraindre St-Hubert de rester en P1 au lieu d’inscrire leur unique équipe en P2.

"Le problème se reportera sur la P2 mais quand on remplit ses séries, on démarre par le haut. St-Hubert a eu une politique financière qui a entraîné cette situation et aujourd’hui, ce sont les autres équipes de P1 qui sont lésées. Ce n’est pas logique qu’on leur laisse le choix."

Source : La Dernière Heure

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