Léglise (2A) : Jean-Marc Wathelet ne comprend pas
Ce week-end, Léglise s'est incliné à Poupehan. Le coach Jean-Marc Wathelet ne comprend pas pourquoi le match s'est joué alors que, à ses yeux, le terrain était totalement impraticable. Il nous a livré ses impressions.
Nous arrivons à Poupehan pour ce match et quelle surprise de voir un terrain tout à fait impraticable et que personne n'ait contacté un membre du CP pour remettre ce match. Certains joueurs de Poupehan avaient déjà remis leur sac dans leur voiture. Bref, on attend l'arbitre. Monsieur Brasseur, venant de Bastogne, arrive et commence à faire le tour du terrain. Il est 14h20 et aucun joueur n'est habillé, tant de notre côté que de celui de nos adversaires.
Je lui demande si c'est jouable et il me répond que c'est vraiment "limite limite". Pour moi, le terrain était dangereux ainsi que pour Manu Branco, le coach de Poupehan. Ensuite, l'arbitre fait habiller les deux équipes, prend trois joueurs de chaque équipe et les fait accélérer comme des malades et leur fait faire des demi-tours sur le terrain. Tout le monde glisse. Ensuite, il appelle les deux gardiens et leur demande leur avis. Les deux gardiens de répondre que le terrain est dangereux. Peu importe l'avis de tout le monde, l'arbitre décide de commencer le match et nous dit que s'il voit que les joueurs glissent et tombent, il arrêtera le match. Inutile de vous dire que mon discours d'avant match était de ne pas prendre de risques afin d'éviter des blessures qui auraient pu être très graves vu l'état du terrain. Tout le monde se réunit avant de monter sur le terrain, à la sortie du vestiaire comme d'accoutumée. Monsieur Brasseur demande au staff des deux équipes de venir au centre du terrain. On pense qu'il va nous dire qu'il se peut qu'il arrête le match en cas de chute ou blessure. Et bien non, il nous fait une plaidoirie sur l'arbitre qui a arbitré un match en P2C et qui s'est fait insulter. Il nous dit qu'en cas de contestation, il retourne aux vestiaires et décide de faire trois minutes de grève. Je ne sais pas si les arbitres avaient des consignes à ce niveau mais mon père, arbitrant en P3A hier, n'était pas au courant.Heureusement, le match s'est déroulé dans un bon esprit. Tout le monde a joué au ralenti. Mais je me demande toujours quel intérêt avait Monsieur Brasseur à faire jouer ce match de P2A et de faire prendre autant de risques aux joueurs présents.
