Montleban (P1) : l'interview de Pascal Lebrun

Pourriez-vous nous rappeler votre dernière expérience au GDL et comment elle s'est terminée ?

Après avoir fait remonter le FC.Wiltz en BGL, j'étais arrivé en janvier 2013 à Norden, en PH. Le club était dernier et m'avait engagé pour sauver le club. Nous avons terminé la saison en huitième position après un 19/24 dans les 8 derniers matchs. Mission plus que réussie. J'avais resigné pour cette saison en prévenant le club que la PH serait bien plus forte cette saison et qu'il fallait se renforcer. Le club a décidé de poursuivre avec sa philosophie de ne faire jouer que les joueurs issus du club et formés au club. Je savais que cela allait être quasi impossible mais j'ai accepté. J'aurais peut-être dû refuser, soit...Après huit matchs, nous étions derniers avec 6 points. Le club a tranché et j'ai été remercié. C'est la loi du jeu.

Pourquoi avoir opté pour un retour en Belgique et plus précisément à Montleban ?  Le défi est tout de même de taille !

J'avais deux ou trois touches au GDL et deux ou trois en province du Luxembourg J'avais envie de rentrer au pays, dans la province, voire du côté de Namur ou de Liège. Montleban est arrivé, c'est tout de même la P1. Aimant les défis dits impossibles comme dans mes deux derniers clubs, je me suis dit "pourquoi pas tenter le coup?" Je n'ai rien à perdre dans l'aventure. On va se battre et prendre chaque match comme une finale. Il en reste 11, il faudra en gagner 7 voire 8. On a 1 chance sur 10, on la jouera à fond. Ardu, mais pas impossible. En foot, rien n'est impossible.

Comment voyez-vous la suite de votre parcours et particulièrement la saison 2014-2015 ?

Je suis diplômé UEFA-A, je n'ai pas suivi 4 ans de cours pour coacher en P3, avec tout le respect que j'ai pour ces clubs. J'ai toujours voulu faire de ma passion un métier. Ce n'est pas de la prétention, juste de l'ambition. Et à 49 ans, c'est toujours présent en moi. En fin de saison, on fera le bilan avec le comité de Montleban. Alors seulement, en fonction de ce bilan et du maintien ou non en P1, mais aussi en fonction des opportunités qui se présenteront, je déciderai de mon avenir, tout en sachant que dans ce "métier", il faut souvent avoir la chance d'être la bonne personne à la bonne place au bon moment, ou juste d'avoir le bon contact au bon moment...