Habay-la-Vieille (P1) : Kévin Gueibe de retour à Bastogne

Ce week-end, Habay-la-Vieille se déplacera à Bastogne.  Un match un peu spécial pour Kévin Gueibe.  Il a passé sept saisons à Bastogne.  Aujourd’hui, il habite à quelques mètres du stade et travaille à Bastogne.

Pourriez-vous nous rappeler votre parcours foot depuis le début ?

J’ai débuté le football à l’âge de six ans à Chaumont.  En minimes, je suis parti à Givry où il y avait des provinciaux.  J’y suis resté cinq ans.  Puis j’ai rejoint le Lorrain Arlon, pour cinq saisons également.  J’y ai découvert la promotion durant deux saisons.  Lorsque j’ai débuté mes études de droit, je suis parti à Bastogne où je suis resté sept ans.  Et me voici à Habay-la-Vieille depuis cinq années.
 
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Bastogne ?

D’excellents souvenirs !  J’y ai rencontré de supers gars qui, pour la plupart, sont devenus des amis.  Les troisièmes mi-temps, les « après entraînements » étaient souvent animés.  J’ai également eu la chance de travailler sous les ordres de Michel Renquin qui nous a vraiment tous marqués humainement et footballistiquement.
     
Comment vous êtes-vous retrouvé à Habay-la-Vieille ?

Après sept saisons à Bastogne, j’ai voulu un nouveau challenge.  Malgré un certain nombre de contact avec d’autres clubs, le discours de Lionel Zanini et de Patrice Verlaine m’avait rapidement convaincu.  Je n’ai jamais eu à regretter ce choix.  D’ailleurs, mes deux premières saisons là-bas étaient certainement les plus abouties, aussi bien sur le plan individuel que collectif, avec un titre et une finale de coupe à la clef.  Nous disposions d’un groupe doué mais aussi et surtout très soudé.  Lio Zanini a confiance en lui et en ses joueurs.  Il croit profondément en ce qu'il nous dit et sait communiquer cette conviction.  Quand il parle, il vous convainc que ce qu'il dit est juste, que ce soit sur la façon dont il veut que vous jouiez ou sur votre comportement. Son approche est parfaite.

Comment êtes-vous devenu T2 ?

Au cours de notre première année en promotion avec Habay, j’ai ressenti de fortes douleurs à la hanche.  J’ai découvert que je souffrais d’arthrose.  J’ai terminé la saison tant bien que mal et, après avoir consulté trois spécialistes, j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière car il m’était impossible de m’entraîner ou de jouer à 100%.  Lionel Zanini m’a alors proposé de devenir son T2, ce que j’ai accepté.  

Quel est votre sentiment sur la situation actuelle d'Habay ?

Mon sentiment est partagé.  Nous savions que nous allions vivre une saison de transition, avec la relégation à digérer, les départs de plusieurs joueurs et du coach qui ont suivi.  Il s’agit de la fin d’un cycle pour le club.  Habay a eu très peu de temps pour compenser ces départs, suite à la relégation tardive.  Elle est tombée lors de la dernière rencontre contre Seraing, au mois de mai.  Malgré ça, je suis convaincu que l’équipe tient largement la route pour la P1, même si nous n’avons pas toujours été épargnés par les blessures et les suspensions cette année.  Sans parler des départs du mois de janvier…  Nous nous sommes retrouvés plusieurs fois avec un noyau de 13, 14 joueurs, sans jamais pouvoir aligner deux matches de suite la même équipe.  C’est la raison pour laquelle j’ai repris le collier, ma hanche me faisant également moins souffrir pour l’instant.  Le match retour contre Champlon, le 16 mars 2013, était le premier match de championnat pour lequel nous avions seize joueurs valides.  Tant que rien n’est fait mathématiquement, nous ferons tout pour garder le club en P1.
 
Le match à Bastogne, un peu spécial pour vous ?

Bien sûr !  C’est toujours un plaisir de rejouer dans ce stade et, bien évidemment, de revoir les joueurs, dirigeants et supporters.  J’ai tout de même passé sept saisons au Léo.  J’habite à quelques mètres du stade et je travaille à Bastogne.  Cela reste un peu spécial.
    
Au niveau professionnel, depuis quand travaillez-vous à l'administration communale et quelle est votre fonction actuelle ?

J’exerce les fonctions de secrétaire communal.  Je travaille à l’administration communale depuis le 1er janvier 2009.  J’ai travaillé 3 ans et demi avec Benoît Dominique, président du Léo et ancien secrétaire communal, dont j’ai repris les fonctions depuis son départ à la retraite le 1er septembre 2012.