Le carnet de voyage de Romain Duvivier - Acte 5

Hola amigos de Belgica !

Como estan ? Bienvenidos au Guatemala !

C’est un peu nostalgique qu’il a fallu quitter le sol asiatique pour l’Amérique. Le choc culturel entre ces deux continents commence déjà dans les airs. En effet, les deux compagnies aériennes (Japan et American airlines) proposent des services propres à leur culture. La première privilégie les sushis et la qualité tandis que la deuxième les hamburgers et la quantité… Entre les deux, mon cœur balance !

Après un très long périple et une escale « star attitude » à Los Angeles, l’arrivée en Amérique centrale fût quelque peu déconcertante. D’emblée, une chose s’impose : apprendre l’espagnol au plus vite ! La décision fut vite prise : retour sur les bancs de l’école pour 15 jours et immersion dans une famille guatémaltèque avec une cuisine on ne peut plus locale.

Ici, la salsa se danse à chaque coin de rue. Pas le choix, il faut se mettre au pas… Un catholicisme bien vivant (avec un Jésus tout noir !) remplace les rites bouddhistes et, côté gastronomie, le riz asiatique est remplacé par les pois latinos. Mon petit péché mignon fût vite trouvé : le litro de cerveza… con nachos évidemment !

Je retiendrai en particulier deux moments forts du voyage :

Tout d’abord, l’ascension du volcan Pacaya (toujours en activité) qui s’est avérée dure dure pour des jambes manquant un peu d’entraînement… Heureusement, la récompense au sommet du cratère était de taille : un coucher de soleil unique et des marshmallows cuits sur des pierres volcaniques !

Ensuite, la visite du plus grand site maya d’Amérique centrale, Tikal : un ensemble de temples cachés dans une jungle luxuriante peuplée de singes hurleurs. Un moment d’évasion dans cet « Angkor latino ».
Et maintenant, l’aventure continue avec au programme le Costa Rica et le Nicaragua.

Je crois que l’hiver semble (enfin !) toucher à sa fin en Belgique. J’espère que vos jambes et le moral sont restés intactes durant cette longue trêve car le championnat est encore loin d’être terminé !

Buenas suerte a todos y hasta luego,

Roman ou Ramon, comme on me surnomme ici ;-)