Portrait d'arbitre (6) : Christopher Gilson
Footlux a décidé de mettre régulièrement à l'honneur les arbitres. C'est la raison pour laquelle nous vous proposons des portraits d'arbitres. Cette semaine, c'est au tour de Christopher Gilson de se prêter au jeu des questions/réponses.
Vous êtes également sensible à cette démarche et vous êtes d'accord de répondre à nos questions ? Alors, envoyez-nous un mail à redaction@footlux.be. Au plaisir de vous lire.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Christopher, j’ai 20 ans et je suis étudiant à la Haute Ecole de la Province de Liège à Beeckman, en éducation physique.
Je suis affilié au club de la R.U.S. Melreux depuis mes débuts dans l’arbitrage.
Depuis quand êtes-vous dans l'arbitrage ?
Depuis août 2007 et en septembre, j’ai dirigé mon premier match, c’était Harre contre Salmchâteau en minimes, un vendredi soir.
Après quelques matches, j’ai suivi une première formation avec Joseph Colette, cette formation m’a emmené en scolaires provinciaux.
L’année suivante, j’ai suivi une autre formation avec Mami Weyders et Olivier Arendt, où j’ai atteint la 3e provinciale.
Ensuite, Jean bouillon m’a formé jusqu'à la deuxième provinciale et un an après, j’ai fait un premier match en 1ère provinciale, Champlon – Jamoigne.
Et depuis la saison 2011-2012 je fais partie de la catégorie A1, et j’arbitre pour monter au niveau national.
Avant d'être arbitre, avez-vous été joueur ?
J’ai commencé le foot à l’âge de 10 ans, en passant par Bourdon et Durbuy-Barvaux pour arrêter le foot à l’âge de 16 ans, à Melreux.
Qu'est-ce qui vous a poussé vers l'arbitrage ?
Quelques déceptions avec l’un de mes derniers entraîneurs m’ont quelque peu dégoûté de continuer en tant que joueur.
Aussi, il faut rester honnête, je n’aurais jamais eu une carrière exceptionnelle en tant que joueur de foot.
Et vu que mon père était dans l’arbitrage, l’insistance de celui-ci et celle de Mami Weyders m’ont poussé à tenter l’expérience.
Depuis j’y prends énormément de plaisir.
Quelles sont vos ambitions ?
Mes ambitions sont de monter à l’échelon national. Pour cela il va falloir encore acquérir de l’expérience durant un an ou plus.
Ensuite si j’atteins le niveau national c’est d’aller le plus haut possible.
Qui est votre modèle comme arbitre ?
La carrière de Franck De Bleeckere fait rêver tout jeune arbitre.
Aussi Jonathan Lardot et Philippe Bourbon qui ont atteint la D1 relativement vite.
Que diriez-vous à ceux qui hésitent à devenir arbitre, pour les convaincre ?
Ce que je peux dire, c’est qu’il faut tenter l’expérience, car l’arbitrage est une belle école de vie. On y forge son caractère, on prend des décisions, on apprend à gérer ses émotions, on représente l’autorité sans pour autant en abuser,…
Pour nous les jeunes arbitres, il y a des journées qui sont mises en place par la CPA ou par la CCA, où nous nous retrouvons entre jeunes arbitres, entourés de nos formateurs provinciaux. Ce sont des journées où on peut poser nos questions ou parler de certaines choses qui nous sont arrivées, nous nous sentons vraiment soutenus et considérés.
Puis aussi 20 euros par week-end en tant qu’étudiant est une belle petite rentrée d’argent, cela permet de payer une sortie ou de faire des petites économies.
