GDL : Alain Hourlay a repris les entraînements à Harlange

Alain Hourlay est le nouvel entraîneur d’Harlange-Tarchamps (GDL). Il avait donné rendez-vous à ses joueurs mardi soir pour la reprise des entraînements.

Comment vous-êtes vous retrouvé à Harlange ?

J’ai reçu un coup de fil des dirigeants de ce club qui avaient décidé de se séparer de leur entraîneur. Ils avaient eu des échos positifs à mon sujet. Ils avaient d’abord contacté Joël Roberty qui avait décliné la proposition. Ensuite, Richard Wirard a peut-être été l’intermédiaire qui les a mis en contact avec moi. Personnellement, je n’étais pas pressé de trouver mais j’ai accepté. C’est ma première expérience au Grand-Duché. J’avais eu quelques possibilités en Belgique, notamment à Montleban, mais j’ai estimé qu’il était plus intéressant, pour moi, de vivre une expérience à l’étranger. Je vais pouvoir découvrir autre chose. Un autre football, d’autres équipes, sûrement une autre mentalité. C’est une occasion qui ne se représentera peut-être pas. En plus, ce n’est qu’à dix kilomètres de Bastogne. Ça reste donc dans un rayon d’action raisonnable.

Vous parlez de Bastogne. Vous suivez encore la situation de votre ancien club ?

Je regarde les classements et je lis certains comptes-rendus. Si je suis étonné par la situation de Bastogne ? A moitié. Pourquoi à moitié ? Par rapport au niveau physique qui n’est pas suffisant. Ce n’est pas un secret. Il ne reste que onze matches avec, rapidement, des échéances importantes. Le deuxième match de 2014, un certain Sart-Bastogne, sera importantissime.

Quelle est la situation actuelle de votre nouveau club ?

Harlange est barragiste, juste au-dessus des deux descendants. L’objectif, c’est de remonter de quelques places et de se maintenir en division 1.

Deux renforts sont arrivés : Nicolas Roset et Florian Burnotte. Vos choix ?

J’ai eu énormément de demandes de joueurs belges qui voulaient rejoindre ce club ! Mais on ne peut en prendre que deux. J’ai communiqué aux dirigeants l’ensemble des joueurs intéressés et disponibles. Ils ont fait leurs choix en fonction des secteurs à renforcer et en fonction des échos reçus. Moi, je n’ai jamais vu l’équipe. Je ne connais donc pas les forces et faiblesses du noyau.

Ces deux joueurs viennent de Givry. Votre ancien club est-il content de ces transferts ?

Ceux qui connaissent les relations que j’ai depuis des années avec Philippe Huberty savent très bien que si Roset et Burnotte sont venus à Harlange, ce n’est pas un hasard. Je souligne d’ailleurs la correction de Philippe Huberty et Eric Picart dans ces dossiers. Ils souhaitaient que ces joueurs, en manque de temps de jeu, viennent à Harlange plutôt qu’ailleurs au Grand-Duché. Cela s’est fait en totale harmonie.

Vous êtes heureux avec ces deux transferts ?

Oui ! Nicolas Roset est le finisseur dont l’équipe avait besoin. Il a été deux fois meilleur buteur de P1. A Harlange, la défense semble tenir la route mais l’équipe ne marque pas assez. Quant à Florian Burnotte, c’est un joueur très polyvalent. Il a des qualités techniques et physiques. Ces deux joueurs se sont investis durant cinq mois sous la houlette d’Eric Picart et plus particulièrement de Philip Lejeune. Physiquement, ils pourront directement apporter quelque chose. Ils viennent d’un niveau supérieur.

Vous avez planifié un programme costaud avec, directement, trois entraînements et un match par semaine !

Aussi surprenant que ça puisse paraître, les clubs grand-ducaux ont l’habitude de s’entraîner trois fois par semaine. Je me suis replongé dans une approche de début de saison, avec une reprise le 15 juillet pour être prêts fin août. Nous avons encore cinq à six semaines de préparation. Avec ce programme, j’aurai l’avantage d’avoir déjà vu huit fois mon équipe durant les quinze premiers jours.

Pour la suite, avez-vous déjà des plans ? Envie d’un retour en P1 pour la saison 2014-2015 ? N’avez-vous pas peur d’être un peu « oublié » au Grand-Duché ?

D’abord, je dirais que je n’ai pas été oublié depuis le mois de mai 2013. On a régulièrement cité mon nom pour reprendre l’une ou l’autre équipe. A Harlange, nous avons convenu d’une mission jusqu’à la fin de saison, même si les dirigeants aimeraient un engagement à plus long terme. Comme c’est nouveau, je préfère d’abord découvrir. Je ne ferme aucune porte pour la suite. Ni en Belgique, ni à l’étranger, ni à Harlange d’ailleurs. Quand je vois le nombre de postes vacants qu’il y a chaque année, je sais qu’il y aura toujours des opportunités.

Longlier a récemment lancé un appel aux candidatures. C’est un défi qui pourrait vous tenter ? Allez-vous envoyer une candidature ?

Je ne dis pas oui, je ne dis pas non. C’est un club qui a de l’attrait, c’est clair. Il est bien structuré, avec de belles installations. C’est un club qui recevra pas mal de candidatures. Oui, c’est sûr que c’est intéressant. La promotion peut m’intéresser mais je suis loin d’être le seul.